lundi 25 juin 2012

The Desert Man 1917

La cité du désespoir
Un film de William S. Hart avec Wm S. Hart, Margery Wilson, Henry Belmar et Milton Ross

Jim Alton (Wm S. Hart) un chercheur d'or perdu dans le désert rencontre Kate (Josephine Headley) qui a fui son époux violent, le barbier Burton (Henry Burton). Elle meurt en lui recommandant son enfant, le petit Joey (Buster Irving). Jim arrive en ville décidé s'attaquer au barbier...

Il n'existe plus qu'une seule copie incomplète de ce western de William S. Hart. Elle est maintenant numérisée et visible à la médiathèque de la Cinémathèque française. William débarque dans une ville autrefois prospère grâce aux mines d'or qui maintenant se délite. Il arrive en ville après avoir vu mourir la pauvre Kate qui fuyait son ignoble époux. Il va nettoyer la ville en poussant vers la sortie cette brute qui terrorisait la ville, il devient le père adoptif du petit Joey. Entre temps, il a fait la connaissance de la belle Jennie (M. Wilson) dont le grand-père est au bord de rendre l'âme. Il ramène de force un médecin pour soigner le vieil homme, mais en vain. Finalement, Jennie part avec le médecin qui se révèle être un vulgaire séducteur déjà marié. Il faudra un certain temps avant que Jim ne soit réuni avec sa belle. Sur cette intrigue typique des films de William S. Hart, ici écrite par son futur metteur en scène Lambert Hillyer, nous avons un beau film superbement éclairé par Joseph August qui joue du clair-obscur lorsque nous découvrons la malheureusement épouse du barbier ou des contre-jours lorsque Hart attrape au lasso le médecin récalcitrant  qui refuse de le suivre. Le film contient son lot de scène comique avec le détestable barbier qui se fait raser avant d'être éjecté de son magasin devant des badauds hilares. Hart est ici un vengeur tranquille qui redonne vie à une ville en perdition. Si le film n'a pas l'intensité de Hell's Hinges (1916), c'est cependant un bon western de Hart. Juste un petit bémol dans cette restauration qui offre une belle image, les cartons français sont une réelle trahison par rapport au style tout à fait spécial des films de Hart. L'humour et le language qui font partie intégrante de ces films et les adaptations étrangères sont toujours sans âme.

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