jeudi 25 avril 2013

Albert Capellani - Cinéaste du romanesque (IV)

Quelques nouvelles critiques sur ma biographie d'Albert Capellani. D'abord, sur le blog de David Bordwell, sous la plume de Kristin Thompson:
[...] Not surprisingly, during the intervening years, scholars have been busy researching Capellani’s films and career. March 6 to 24 saw a major retrospective at the Cinémathèque Française. Shortly before it began, the first biography appeared: Christine Leteux’s Albert Capellani: Cineaste du Romanesque, with a foreword by Kevin Brownlow. Leteux discovered Capellani in May of 2012, thanks to seeing Notre-Dame de Paris and Les Misérables at the Forum des Images in Paris. Setting out to learn more about the filmmaker, she realized how thoroughly his memory had nearly vanished from film history. She sought out and received the cooperation of his grandson, Bernard Basset-Capellani, whom she describes as “intarissable” (inexhaustible) on the subject. The result is a solid, traditional biography, with chapters mostly organized around the companies for which Capellani worked (Pathe, SCAGL, World, Mutual, and so on) and some of his key films (Les Misérables, The Red Lantern). The prose style is easily readable French, at least to someone like me with an average knowledge of the language. For an interview with Leteux concerning the book, see hereLeteux’s book is a vital source for anyone interested in early cinema.

I was pleased to see that the last chapter ends with some quotations from my second entry on Capellani, ending with “With the end of the main retrospective, however, it is safe to say that from now on anyone who claims to know early film history will need to be familiar with Capellani’s work.”
The book includes a filmography and list of films available on DVD. These include a new one, a restoration of The Red Lantern by our friends at the Cinematek in Brussels, available on Amazon.fr or directly from the Cinematek’s shop.
Sur le site Journal Cinéphile Lyonnais:
Sortie d’un livre sur ce réalisateur français qui a débuté lorsque le cinéma n’avait pas dix ans et qui avait un sens rare de l’image à une époque où tout était à imaginer.

Mouvements de caméra inédits, déplacements des personnages dans un cadre superbement travaillé, art de la direction de foules de figurants ou décors en studio ou en extérieurs superbement entremêlés, ce pionnier était oublié encore récemment. Un hommage en 2010 par la Cinémathèque de Bologne et une rétrospective au mois de mars dernier à la Cinémathèque Française ont permis de redécouvrir cet authentique pionnier qui fut un réel inventeur, comme en témoigne  » Le Chemineau  » court-métrage tourné en 1905 d’après un chapitre des  » Misérables  » de Victor Hugo où l’on peut voir un étonnant travelling qui tourne et glisse de gauche à droite puis de droite à gauche pour accompagner le vol de chandeliers par Jean Valjean.
Cette biographie a pu être retracée grâce aux documents inédits retrouvés par Christine Leteux qui tord le cou à de nombreuses erreurs sur les rares éléments de sa biographie qui étaient connus. Cet ouvrage est le travail d’une historienne tenace qui s’est attachée aux faits biographiques plus qu’un exercice d’analyse cinématographique, une approche finalement rare et précieuse, surtout pour un auteur sur lequel aucun ouvrage documenté n’existait.
Un travail de recherche et d’enquêtes impressionnant préfacé par Kevin Brownlow dont les deux derniers ouvrages ( La Parade est passée ; Napoléon ) ont été adaptés en français par Christine Leteux.
« Ce metteur en scène qui plaçait le cinéma sur le même plan que le théâtre, la littérature et la musique, fit faire un pas de géant au septième art par sa subtile direction d’acteurs et son extraordinaire sens visuel«   Christine Leteux 

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