jeudi 4 avril 2013

Napoléon et Capellani (III)


Quelques nouvelles critiques du livre de Kevin Brownlow, Napoléon - Le grand classique d'Abel Gance, dont je suis la traductrice:

Sur le site DVDClassik par Jérémie de Albuquerque:

Pas besoin d’avoir vu Napoléon vu par Abel Gance pour lire cet ouvrage : chaque partie se dévore comme un bon roman d’aventures, porté par le style très fluide et la passion de Brownlow. Son récit commence par la découverte d’un fragment du film sur une vieille copie 9,5 mm, durant son adolescence. Subjugué par les images, il se lance dans une quête sans fin pour obtenir la version la plus complète. Cherchant à récupérer le plus de copies différentes possibles, il rencontre sur sa route moult obstacles, au premier rang desquels la Cinémathèque française : cette dernière lui mettra régulièrement des bâtons dans les roues mais lui offrira, souvent involontairement, certaines de ses plus grandes découvertes.

Et sur le site Forgotten Silver par Loic Guitton:

Des premières tentatives de « reconstructions » réalisées en amateur (à l’aide notamment de bobines dénichées au puces de Saint Ouen) jusqu’aux travaux minutieux opérés avec différentes cinémathèques internationales (et notamment les relations parfois conflictuelles avec un Henri Langlois au comportement jalousement « conservateur »), le livre se dévore telle une enquête historique d’un archéologue à la recherche du Graal. C’est également, en filigrane, un portrait intime et très touchant de Gance (en même temps que de Brownlow), dans lequel transparaît à chaque ligne le respect et l’admiration (sans flagornerie, puis l’ouvrage n’est pas tendre avec lui à plusieurs reprises) de l’auteur pour cette figure du 7ème art. ..Indispensable.

Quant à mon livre, Albert Capellani - Cinéaste du romanesque, j'ai été interviewée à son sujet par Jean-Max Méjean pour Le Nouvel Observateur:


À l’époque du tout numérique, du film d’action et des effets spéciaux à outrance, Christine Leteux se penche à son tour sur le cinéma muet et nous révèle une perle inconnue en France. En effet, qui a déjà entendu parler d’Albert Capellani au pays de la soi-disant cinéphilie? Même pas moi, c’est dire ! L’occasion de le (re)découvrir, grâce à ce joli livre d’historienne passionnante et une rétrospective à la Cinémathèque française, arrive à point nommé. En attendant une pluie de DVD et le cinéma dont Christine Leteux rêve pour nous montrer tous les films que ni la télé, ni l’industrie cinématographique ne diffusent. Alors que notre patrimoine muet regorge de chefs-d’œuvre. 


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